Les avancées spectaculaires de l’imagerie cérébrale ont conduit à reconsidérer profondément le statut du cerveau dans la manière de concevoir la personne humaine et ses productions.
On assiste ainsi, depuis quelques années, à une prolifération de sous-disciplines prétendant rendre compte de nos comportements et de notre activité mentale sur une base exclusivement neuroscientifique.
Le cerveau n’est plus envisagé comme un organe que le sujet possède, mais comme une entité à laquelle il s’identifie, avec laquelle il se confond. Attribuer les facultés d’un sujet (d’un esprit) à un organe, à grand renfort d’imagerie mal comprise, constitue bien une « affabulation tendant à devenir un mythe ».
À la différence des précédents, celui-là prétend fondre tous les autres dans une même neuro-explication et promet des lendemains qui chantent.
Qu’en est-il vraiment des annonces d’immortalité promise sous peu aux hybrides post-humains ? En quoi ces annonces affectent-elles déjà nos représentations de la personne humaine, de ses productions, de ses altérations ?
Il s’agira, par des exemples, de préciser cette composante mythique de l’imagerie cérébrale et d’en souligner les conséquences, notamment dans le champ de la psychothérapie.
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Auteur |
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Jean-François Lambert |
Référence |
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RA007-04 Mythes Journées d’Hiver 2016 |
Catégories |
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Épistémologie |