Les mythes traitent souvent des questions se posant dans la société qui les véhicule. Ils ont un lien direct avec la structure religieuse et sociale du peuple. Ils mettent en lumière une quête, ou, plus directement, la quête d’un héros que l’on pourrait qualifier de « transgression » (Prométhée, Ulysse, Icare…).
Le mot quête vient du latin quaerere : rechercher, demander, questionner. L’homme, insatisfait par essence, mendiant sublime toujours en quête, aspire à ce qu’il n’a pas, voire à ce qu’il ne pourra jamais avoir (l’absolu, l’infinitude, l’éternité). Et il ne cesse de s’interroger sur le monde, les autres et lui-même.
Quête de l’absolu, de l’idéal, de l’inaccessible étoile, du Saint Graal, de l’Eldorado, de l’utopie, de la perfection. Quête d’identité, de racines, de l’équilibre, du merveilleux, de l’amour, du bonheur. Quête de soi, mais à jamais sa propre énigme, celle de l’humanité (Œdipe et le Sphinx).
La création, artistique et singulière, est toujours également quête de soi, et souvent, comme dans les mythes, associée à la naissance, à l’origine, à une recréation du monde, à une séparation, à une fondation, à une transformation, à un début ou une fin, à un temps primordial, à une célébration, à un rituel…
Elle se rapporte au passé, au présent, au futur. Elle est, comme un mythe, difficile à cerner, tant sont complexes les fonctions attribuées à celui-ci dans les sociétés archaïques et traditionnelles. N’est-elle pas enfin objet de transgression permanente quand elle veut, comme Prométhée, apporter le « feu » aux hommes ?
Pour lire le texte complet s’inscrire ou se connecter
Auteur |
---|
Alain Vasseur |
Référence |
---|
RA007-02 Mythes Journées d’Hiver 2016 |
Catégories |
---|
Art-thérapie |