Du « ça-voir » d’Actéon au bain de Diane

Il s’agit d’interroger, sans ménagement, certains mythes originaires de l’art, ombres et lumières avec lesquelles on n’en a jamais vraiment fini. Une mythologie de toutes humanités, des pulsions créatrices préhistoriques aux sublimations artistiques vertigineuses, autant d’écritures de vie à l’œuvre : des itinéraires tragiques des grecs Prométhée, Marsyas, Icare, Sisyphe et Orphée, à la multitude jouissive des divinités hindouistes, en passant par les mythiques Dogons.
L’occasion de retrouvailles voyageuses avec Diane et Actéon, nouvelle invitation aux rêves éveillés, entre supputations étrangement familières, interprétations plus ou moins réalistes et scenarii théorico-cliniques.
Comme une nuit à Lascaux, où Orphée croise une Gorgone très « shivaïque », tandis qu’en chemin Dionysos transgresse les codes, en vue de donner jour aux horreurs délicieuses du Beau.
Au sens où les scènes primitives de l’art, développées ici, concernent bien nos médiations thérapeutiques, à travers ce travail intérieur non dénué de risque qui prend corps, libre de ré-enfanter quelques rêves, aux uns et aux autres.
De même que l’envie de résister au malaise dans la culture, dans le sillage âpre de ces mystérieux combattants d’art que sont les Odysseus de la créativité, renvoie aux fondements mythiques des soins psychiques, depuis les commencements et pour après. L’art d’apprendre à écouter, pa

Pour lire le texte complet s’inscrire ou se connecter