L’institition psychiatrique asilaire traditionnelle, d’où, laborieusement, s’arrache un collectif hospitalier investi d’ambitions thérapeutiques, permet difficilement aux malades chroniques, aux assistés de longue durée, d’exprimer leurs opinions, leurs entiments voire leurs revendications. Même quand on s’efforce d’instaurer ou de maintenir un esprit libéral, une ambiance non contraignante, une perméabilité maximale, une certaine aisance des rapports inter-individuels, qui peut dire qu’un service psychiatrique est un lieu favorable aux
poids des structures, des œillères posées par une tradition invétérée de soumission des malades ou de l’impuissance à verbaliser un discours intérieur, que d’obstacles à franchir pour faire entendre ou pour dire quelque chose qui ne soit pas de l’ordre du conventionnel, du contraint ou du conforme.
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| Auteur |
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| Huguet Paul Edmond Paradis F. Le Cozic C. |
| Référence |
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| RR19743-01 Expression et Signe, n°3, 1974 |
| Catégories |
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| Étude de cas Dessin Psychopathologie de l’expression Psychiatrie |



