L’art-thérapie une profession citoyenne face au mal-être social

La citoyenneté pose un projet commun au sein d’une société démocratique avec le principe de l’égalité des citoyens devant la justice, des libertés fondamentales, des droits civils, politiques et sociaux. Lorsque nous mettons en lien la citoyenneté avec l’art et la santé mentale, cela suppose le droit à la santé, l’accès pour tous aux soins ainsi que l’accès à la culture. L’art-thérapie, ce champ entre l’art et le soin, se fonde sur un axiome de base de la citoyenneté qui est la liberté d’e pression.
La FFAT – Fédération française des art-thérapeutes, de par son engagement sociétal et citoyen, participe pleinement à ce postulat.
C’est donc au nom de l’ensemble du conseil d’administration et en tant que secrétaire générale que je prends la parole. Je me pré-sente : Marie-Pierre Beme-Ageron, art-thérapeute, plasticienne, membre individuel aussi de la FF2P1, j’exerce à Grenoble dans différents services de l’APAJH 2 (SESSAD/ IME/SASSE) auprès de public ( 20 ans) en situation de handicap à laquelle se surajoutent des problèmes psychoaffectifs et psychosociaux dans la majorité des cas.
Notre présence ici – Kerstin Eckstein et moi-même – à Clermont témoigne de l’intérêt de la Fédération pour le sujet propose et de son souci d’être efficacement mais aussi artistiquement citoyenne!
Explorer ce sujet est passionnant, de ça, de là … il y aurait beaucoup à dire. Afin de ne pas rester dans une approche trop abstraite de ces valeurs, dans un temps limité, nous ferons le choix d’aborder nos propos au plus près de l’expérientiel pour étayer le thème qui nous rassemble.

Pour lire le texte complet s’inscrire ou se connecter