Le titre de ce colloque m’a de suite évoqué la première création chorégraphique de Benjamin Millepied de la saison 2015-2016 à l’Opéra de Paris. Je venais d’y aller, et j’avais été frappée par le transfert à l’œuvre qui s’était installé en moi. Quelques mois plus tard, Marie-Claude Pietragalla présente avec son partenaire de danse et de vie, Julien Derouault, Je t’ai rencontré par hasard, mettant en mouvement dansé la vie de couple. La danse contemporaine rend compte de ces mouvements d’amour et de désir. Dans le cadre de ces journées de printemps de la SFPE-AT, nous nous demanderons ce que nous permettent de saisir, en tant que spectateur, ces corps dansants de l’amour et du désir ? La danse ne vient-elle pas faire résonance chez le spectateur avec le désirant dans l’Autre ?
Je vais donc vous évoquer ce qui m’a bouleversée, animée, tenue, face à ces mouvements de danse, mais sans avoir la prétention de connaître la danse. La danse et peut-être plus spécifiquement la danse-thérapie ne sont pas mes champs de recherche. Il y a ici une limite à mon intervention, et j’espère avoir toute votre indulgence sur ces quelques réflexions. Après vous avoir présenté les œuvres qui m’ont interpellées, j’interrogerai la danse comme expression d’amour et de désir avec un regard novice mais passionné. Ceci pour, ensuite, questionner l’effet retour sur le spectateur.
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Auteur |
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Angélique GOZLAN |
Référence |
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RA008-10 Désir et Amour Journées de Printemps 2016 |
Catégories |
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Psychanalyse Danse |