Du rapt au ravissement

La notion de Ravissement recoupe en fait deux facettes qui, si opposées, semblent-elles a priori, sont intimement liées ne serait-ce que par l’étymologie du mot.
En effet, le ravissement renvoie à la fois au rapt, à la violence de l’arrachement et aussi à la plénitude de l’extase.
Ce propos est illustré par quelques figures de la mythologie riche en rapts, enlèvements, viols et abus divers par un tiers tout-puissant qui ont pu se transformer, se métamorphoser en figures de ravissement pour elles et pour notre plus grand plaisir.
Deux oiseaux archétypes, que tout oppose à l’évidence, ont été choisis pour agrémenter cette notion : l’aigle diurne, majestueux mais rapace redoutable et le rossignol nocturne, fragile, le plus souvent invisible mais chanteur inimitable, emblème de la poésie et du chant lyrique.

Auteur
Ghislaine Reillanne
Référence
RA003-16
Ravissement
Journées d’Automne 2012
Catégories
Littérature
Mythologie
Arts pluriels