La notion d’objet revient à plusieurs reprises dans l’argument, et on a bien du mal en effet à l’éviter pour désigner ce à quoi on a affaire : dessins, modelages ou robes…
Mais la notion d’objet est-elle adéquate pour désigner ce qui se passe dans la création? Je voudrais pointer les risques d’une réification qui finirait par occulter l’essentiel de l’événement qui n’est, à proprement parler, nulle part, dans aucune matérialité. Également réfléchir aux limites d’une conception patrimoniale qui conduirait à un fétichisme de la production artistique.
L’objet, pourtant, est ce qui reste. C’est par le soin qu’on lui apporte qu’il s’agrège au monde commun, celui par lequel une transmission est possible du côté de la « natalité », selon le terme d’Hannah Arendt. Le souci des objets relève moins, dans cette mesure, de critères esthétiques que d’une réflexion plus générale sur la culture.
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Auteur |
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Anne Boissière |
Référence |
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RA013-06 Créés en milieu psychiatrique : des objets en instance ? Journées de Printemps 2019 |
Catégories |
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Philosophie Phénoménologie Esthétique |