Production artistique et action psychothérapeutique

En tant que déchiffreurs d’œuvres et de discours notre raison d’être commune à nous tous ici présents est que, face à la production artistique qui nous occupe, notre position ne peut être celle de la stricte consommation, payés que nous sommes à l’étalon du pathologique pour savoir ce qu’y vaut l’aune d’une vision ou d’une écoute seules centrées sur la représentation. Si nous avons notre place retenue au spectacle de cet art, ce n’est certes pas là où l’on situe d’habitude le public ni la critique, à savoir que pour eux l’œuvre est servie, achevée, prête à être consommée ou commentée ; nous avons autre chose à en faire de cette production posée là devant nous, mais quoi…?
C’est la question que ponctue ce « quoi » que je voudrais, comme le titre de cet exposé l’annonce, contribuer plus à ouvrir qu’à résoudre car il ne peut être question ici de poser le problème de « l’Art Thérapie » dans toutes ses dimensions.
Production artistique et Action psychothérapeutique* En quoi cette juxtaposition fait-elle, à nos yeux, problème ? Y-a-t-il antinomie des deux termes ? Cette antinomie est-elle apparente ou réelle ? Si elle n’est qu’apparente en quel sens se peut-elle résoudre ?

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