La “ Melencolia ” de Dürer exerce une fascination génératrice, depuis trois siècles, de commentaires que ne surpassent en volume, paraît-il, que ceux suscités par la “ Joconde ”.
Dürer et Léonard, grandes figures parallèles, proposent du reste dans leur vie et leur œuvre des énigmes symétriques.
Tout a été dit contre le “ Souvenir d’enfance ” et l’audace de Freud qui a osé voir le vautour du fantasme, comme il n’a pas craint de lire l’horreur de la jouissance ignorée sur le visage de “ l’homme aux rats ”.
La quête du secret a trop souvent inspiré des caricatures psychanalytiques de l’art pour qu’une réserve justifiée ne dissuade de s’engager témérairement sur les brisées de Freud. Mais il n’est pas nécessairement iconoclaste de ne pas se dérober à l’interrogation qu’imposent des énigmes exposées avec provocation.
Peut-être me serais-je néanmoins abstenu, si je n’avais découvert dans un vénérable numéro d’ “ Imago ”, édité par Freud lui-même, une étude de Winterstein (1929), qui avec l’étude classique de Panofsky et Saxl (1923) m’a introduit dans le “ monde ” de la „ Melencolia ” qui ne saurait se soumettre à aucune réduction hâtive.
Avant de pénétrer dans ce monde, portons et reportons le regard sur la gravure, pour mieux nous laisser regarder par elle… (hors texte /).
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| Auteur |
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| Ebtinger René |
| Référence |
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| RR19713-01 Expression et Signe, n°3, 1971 |
| Catégories |
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| Art Psychanalyse Gravure Peinture |



