Il parait necessaire de résinier la possibilité d’expression par la peinture dans le domaine de la maladie mentale au sein d’un programme thérapeutique structuré. Il ne s’agit pas de se livrer à une entreprise de « récupération » de l’expression libre, mais plutôt d’utiliser sa dynamique et son investissement obligé dans le cadre de la vie institutionnelle. Celle expression ne pouvant, à l’évidence, s’isoler de la communication dans le groupe soignants-soignés. il s’agit de préciser comment développer son rôle facilitateur, voire catalyseur dans les autres thérapeutiques.
Un de ses caractères en est la propriété. La peinture peut en effet se concevoir comme une communication matérialisée. « les paroles s’envolent, les écrits restent ». Dans un milieu où l’on sait l’importance de la parole comme élément d’appréhension de l’autre, sa disparition risque d’être vécue comme dépossession, comme fruit d’un vol commis par l’auditeur.
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| Auteur |
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| Chartier Didier |
| Référence |
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| RR19781-02 Expression et Signe, n°1, 1978 |
| Catégories |
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| Peinture Psychanalyse Psychiatrie Psychopathologie de l’expression |



