Le clivage du moi est un des mécanismes qu’on voit à l’œuvre à la fois mais différemment dans l’art et la psychose. Je le prendrai pour base d’une rapide étude comparative de ces deux registres de l’activité mentale. Pour éviter tout malentendu, je préciserai d’emblée qu’en aucune façon je ne tiens la folie pour une condition de l’activité créatrice, bien au contraire.
Le clivage dont je parle est un mécanisme que décrit la psychanalyse; nous le connaissons sous deux aspects et divers degrés.
Dans plusieurs travaux tardifs (dont l’un est resté inachevé) Freud a décrit le clivage du moi dans les mécanismes de défense. Dans certains cas. remarquait Freud, une partie du moi accepte et reconnaît une donnée de réalité qui lui déplaît; l’autre partie la nie et la tient pour nulle. Le moi se coupe en deux, celui qui sait et celui qui ne sait pas. et ces deux parties coexistent sans interférer l’une, avec l’autre : c’est un clivage.
L’enjeu est certes d’importance, puisqu’il s’agit de la castration féminine, représentant une confirmation de l’angoisse de castration.
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| Auteur |
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| Racamier Paul-Claude |
| Référence |
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| RR19751-03 Expression et Signe, n°1, 1975 |
| Catégories |
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| Art Psychanalyse Psychiatrie |



