Privation des pratiques culturelles apaisantes et contention en hospitalisation psychiatrique

Retraitée, j’ai reçu un appel à l’aide de l’un de mes anciens patients, qui avait été en psychothérapie analytique à mon cabinet durant quatre ans. La pratique de l’écriture était alors un élément structurant de sa pensée et de ses échanges, y compris dans la cure.

La psychiatre cheffe de pôle m’accorda le droit de lui rendre visite.

Hospitalisé depuis plusieurs mois, sa situation au sein de ce service s’était dégradée à la suite du départ de sa psychiatre référente et d’une relation imposée avec un remplaçant. Privé de la lecture de sa Bible, de matériel d’écriture et de la possibilité de déambulations apaisantes, ce quadragénaire athlétique était ligoté, chevilles, poignets et buste liés à un lit métallique dans une chambre d’isolement.

Je prolongerai mon témoignage, publié sur le site VIF, par une réflexion sur les effets d’une privation des pratiques culturelles sur la vie psychique d’un homme qui subit cette « contention en dernier recours ».

J’appuierai mon propos par quelques éléments de textes qu’il avait lui-même fait publier dans Chimère à l’époque de sa psychothérapie avec moi.

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Auteur
Mireille Nathan-Murat 
Référence
RA019-25
Mesure Démesure
Journées d’Automne 2022
Catégories
Cas clinique
Éthique
Psychiatrie