Quand la transparence prend corps par l’apparence et l’habillé dans la psychose : applications art-thérapiques

Nous convoqué en tant que symptôme clef, le corps dysfonctionnel du psychotique que cela soit dans une acception d’image, de schéma, d’intériorité ou encore de frontière, est abordé par l’entremise de cas cliniques singuliers et/ou de groupes à médiation avec des objectifs flous, des dispositifs non utilisés manuellement (et donc non reproductibles) et sans évaluation permettant d’interroger légitimement la question de l’efficacité et de l’efficience. Toutefois, avant même de s’inscrire dans cette dynamique exploratoire, il convient au préalable de poser et de rappeler quelques éléments clefs pour appréhender la singularité du corps et a fortiori du corps de la personne psychotique.
DE CONSTATS EN POINTS DE REPÈRES…
Contextualisation
Aujourd’hui davantage qu’hier, nous sommes installés dans une société de corps/du corps. Il s’avère nécessaire de le montrer, imposer, cultiver, éduquer, contenir, surveiller, relaxer, etc. dans une banalisation paradoxale devenue aussi séduisante que tyran- nique (Le Breton, 1999).
À la fois visible et public, ce corps inter-subjectif est un corps qui va de soi (il doit suivre) même l’intra-subjectif bat de l’aile.
En sciences humaines et médicales, il est classique de l’évoquer par des concepts polysémiques (schéma corporel, stade du miroir, image inconsciente — dialogue tonique — sensorimotricité) avec quantité de nuances en lesquelles chacun disserte à défaut de se perdre. Tant et si bien qu’émerge une véritable symptomatologie où se côtoient malentendus, postulats, absence de pragmatisme, gargarisme lyrico-intellectuel et négligence du vécu intra-subjectif. Le tout permet de poser un diagnostic Made in DSM IV-TR : « Si trois ou plus de ces manifestations sont présentes pendant une période d’un mois, le sujet (la personne/le domaine) présente un trouble de polysémie somato-psychique “confusionnant” »

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