Je voudrais parler du travail de l’acteur, étant entendu que je vais envisager deux catégories : l’acteur au sens habituel du mot, c’est-à-dire le comédien ayant des techniques, d’autre part les « actants » qui ne sont pas obligatoirement des spécialistes mais qui interviennent au cours de mes ateliers, même s’il ne s’agit pas de répétitions et de représentations, mais d’ateliers devant déboucher sur des choses aussi diverses que, pour moi, la mise en scène ou l’écriture, pour les actants eux-mêmes le déblocage de leur propre démarche créatrice (j’ai beaucoup travaillé avec un groupe au sujet de ma pièce, non pas pour avoir l’écriture proprement dite de la pièce, mais pour en constituer l’environnement affectif).
L’acteur, tel qu’il se présente dans notre société, est un spécialiste. En quoi consiste sa spécialité? En ce qui concerne la formation, nous n’avons pas grand-chose. Il y a la formation dite classique, enseignée dans les écoles nationales, formation qui a été la mienne (des cours privés où l’on apprend des techniques fixes pour jouer Molière, Marivaux, techniques utilisées de même pour jouer l’anti-Molière ou l’anti-Marivaux). La formation de l’acteur en reste là, la plupart du temps. Ce travail classique n’est plus lié, comme au temps de son histoire, à une totalité; présentement, ce travail est pour le moins inadéquat par insuffisance.
Pour lire le texte complet s’inscrire ou se connecter
| Auteur |
|---|
| Guimet J |
| Référence |
|---|
| RR19743-02 Expression et Signe, n°3, 1974 |
| Catégories |
|---|
| Théâtre Musées, expositions, spectacles Phénoménologie Esthétique |



