Quelques réflexions sur le processus psychothérapeutique
e propose dans ce texte d’illustrer cliniquement les trois notions retenues dans le cadre de nos Journées : illusion, apparence et transparence . Je voudrais montrer comment ces trois termes, non seulement peuvent décrire le fonctionnement intellectuel et/ou relationnel de trois patientes1, mais également comment ils pourraient conceptualiser en partie, le ou les processus à l’œuvre en psychothérapie. La majorité des recherches récentes à ce sujet mettent en exergue trois objets d’étude : le pa- tient naturellement — son apparence, le psychothérapeute — sa position de transparence et, troisième point, ses éléments théoriques, par exemple le sens des illusions.
« L’apparence » du patient : Marie ou l’identification d’une théorie profane
Les apparences sont souvent trompeuses. Elles ne servent qu’à déguiser ce qu’elles voulaient cacher, et ce faisant, remplissent l’objectif inverse : montrer ce qu’on aurait voulu qu’elles taisent. Quand les patients se présentent ainsi, la stratégie clinique à adopter me semble double : d’une part identifier ce qui se cache sans le communiquer, et d’autre part, laisser au patient la possibilité de se dévoiler. C’est également ce que le jeu induit par les Matriochka représente. La vignette clinique de Marie va essayer de le décrire. On pourrait appeler cette phase du processus thérapeutique la
« construction de la théorie profane» du patient, ses représentations, ses croyances, les pensées propres sur lui-même, son fonctionnement et/ou ses troubles.
Pour lire le texte complet s’inscrire ou se connecter
Auteur |
---|
Catherine Marion |
Référence |
---|
RA002-03 Illusion, apparence, transparence Journées d’Automne 2011 |
Catégories |
---|
Cas clinique Psychologie Peinture |