J’ai coutume de dire que la franc-maçonnerie est fille de la raison et de la laïcité.
Affirmation gratuite et subjective, mais libre si l’on admet, en maçonnerie surtout, que l’on peut choisir la filiation que l’on veut.
Fille de la raison, cette ascendance est facile à défendre, même si les enfants de la raison sont nombreux, pas tous en bonne santé, pas tous exempts de tares. Nous sommes incontestablement l’un d’entre eux si l’on se souvient que l’idée maçonnique, qui mûrit depuis la renaissance, Montagne et Érasme, prend sa forme actuelle que l’on dit spéculative au début du XVIIIème siècle. À cette époque évolue cette grande révolution culturelle, économique et sociale, intellectuelle ou l’homme découvre et décide qu’il peut penser, agir et s’exprimer par lui même en dehors de tout dogme philosophique et spiritualiste. Cette attitude provoque une révolte contre la tradition qui veut que l’Église impose et que le Roi décide, qui va se concrétiser en une révolution, celle de 1789.
La naissance et les prémices de l’idée maçonnique ne peuvent être séparées de ce contexte.
Si les Francs-Maçons n’ont pas été les promoteurs, ni les acteurs premiers de la Révolution Française, ils l’ont accompagnée, y ont souvent participé, à leurs dépens même, dans les excès de la Terreur. Car, alors, la Raison était dépassée et ses enfants, que les lumières du siècle avaient éclairés, étaient persécutés.
Pour lire le texte complet s’inscrire ou se connecter
Auteur |
---|
Guy Arcizet |
Référence |
---|
RA005-12 Art, Santé mentale et Citoyenneté Journées de Printemps 2014 |
Catégories |
---|
Philosophie Histoire |