Le ravissement en politique : le cas Jean-Marie Hervagault

« Le ravissement transporte de joie, élève au-dessus de sa condition ordinaire, enchante, confère un bonheur suprême », nous a dit le premier conférencier de nos actuelles Journées.

La politique semble une situation propre à provoquer de façon habituelle, cet enchantement, ce bonheur suprême. C’est du moins ce que nous font croire les images de la télévision lors de la publication des résultats d’une élection, en particulier lors d’une élection présidentielle, que cela soit en France, aux États-Unis, au Sénégal, ou ailleurs. Les partisans du candidat élu rient, crient, s’embrassent. Ils semblent extrêmement heureux, ils sont collectivement ravis.

Devant cette situation toujours pareille, à chaque fois se posent quelques questions :

Qui est le premier ravi de cette situation, le candidat ou ses partisans ?

Quel rôle joue chacun dans ce ravissement réciproque ? Que devient ce ravissement au cours des années ?

Pour le savoir, nous allons suivre la vie d’un de ces person- nages qu’on a appelé un Faux dauphin.

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