L’emploi de la photographie comme support d’une psychothérapie permet de se rendre compte de toute la subjectivité des regards mais aussi de l’étroite dépendance que ceux-ci entretiennent avec les modes sociales et culturelles en cours.
Si le regard met en lumière l’histoire personnelle du spectateur de l’image, ses empathies, ses désirs comme ses refus, on ne peut que souligner aussi combien les mentalités évoluent et, conjointement, les façons d’appréhender l’image, de les aimer ou de les rejeter.
Parmi les médias qui nous sont proposés, la photographie, par ses caractéristiques propres, est sans doute bien placée pour une étude des regards qu’ils soient individuels ou collectifs.
Mon objet serait ici de mettre en rapport l’évolution de la photographie (c’est-à-dire son histoire) et la vision que l’on a du monde avec ses réalités qui seraient toujours à repenser en fonction du regard qu’on lui porte .
Le regard photographique pourrait alors montrer que par ses métamorphoses, il arrive à nous donner une idée de la fugacité, de l’impermanence et de la vulnérabilité de notre pensée ; reflet ou origine de notre regard.
Dans ce cas, l’instantané photographique ne serait pas seulement le produit de la technique mais l’image à proprement parler de notre perception des choses , toujours en mouvement, dont le médium essaierait vainement d’en saisir des traces afin que l’esprit puisse s’y reposer ne serait-ce qu’un instant.
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Auteur |
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Gilles Perriot |
Référence |
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RA004-20 Regards Journées d’Automne 2013 |
Catégories |
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Esthétique Art-thérapie Photographie Dispositif de médiation |