Il n’y a pas de frontière dans l’infini de l’existant, mais des territoires, fluctuants et négociables, où chaque entité doit avoir sa juste place. Il en va ainsi des constellations, des galaxies et des systèmes solaires — et de notre Terre avec sa biosphère et son microcosme…
Mais l’humain invente des bords rigides à tout territoire spatio-temporel dont il fait sa propriété. Guerres fratricides et massacres de masse s’enchaînent jusqu’à ce qu’un épuisement temporaire de l’énergie accaparatrice oblige à une pause. Et puis cela reprend, à un autre moment, à un autre endroit, avec la même cruauté répétitive…
Heureusement, en zoomant de l’infiniment grand à l’infiniment petit, et inversement, on peut faire des haltes dans un espace-temps de création et/ou d’art-thérapie. L’on peut y naviguer d’un point de vue vers un angle de vue, on peut y balayer du regard un monde plus ouvert, plus approfondi. Et quand la vue ne suffit plus, on peut s’évader dans l’imaginaire, là où l’absence de limites nous libère enfin de toute frontière. Du traumatisme vers la réparation, une voie s’ouvre.
Dans ce voyage philosophique et thérapeutique, nous bénéficions de l’appui des mythologies comme récits métaphoriques. Le mythe est une formation sans frontières qui place l’éthique au centre de la pensée humaine. Nous contribuons toutes et tous à la genèse des mythes à venir. Ceci nécessite une mue profonde de la société contemporaine. Entre land art, éco-art-thérapie et produits des intelligences artificielles, nous tissons un continuum de pensée et d’action pour apprivoiser l’avenir.
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Auteur |
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Irina Katz-Mazilu |
Référence |
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RA021-21 Frontières Journées de Automne 2023 |
Catégories |
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Art Art-thérapie Arts plastiques Philosophie |