A l’heure où les lessives et autres déodorants ne se consomment plus qu’à coups d’impacts audiovisuels, l’enseignement ne fait encore que se distiller goutte à goutte par ces méthodes. Il en est deux raisons principales; l’une, intellectuelle : l’audiovisuel ne remplaçant pas l’écrit ne permettrait que des études superficielles; l’autre, matérielle : l’audiovisuel coûte cher. Le premier reproche ne peut s’adresser à la diffusion des études sur I’ « Expression ». leur spécificité étant justement de tenter de suppléer au manque de communication par le langage en créant des liens plastiques, gestuels, etc. : l’image est, de toute évidence, le propos de ces recherches. Le second existe magistralement, mais il est peut-être aussi mal posé : on voit toujours le problème monétaire sous l’angle « où trouver les fonds? » et presque jamais sous celui de la rentabilité des fonds utilisés.
En ce qui concerne les films 35 et 16 mm à projection classique, les associés thérapeutiques naturels du médecin, les laboratoires, permettent, même aux spécialistes de l’Expression — qui ne sont pas uniquement chimio-thérapeutes — la réalisation de films d’enseignement de leurs méthodes de recherche ou de traitement, ce dans une notion de prestige. Mais l’efficience n’est pas suffisante: les films ne sont pas assez vus malgré les présentations organisées par les firmes et l’aimable prêt fait à ceux (trop peu nombreux parce que non assez tenus au courant) qui le demandent à leurs « représentants ». Un dispatching central ne pourrait-il pas élargir les possibilités de vision, donc l’intérêt des «mécènes», sans aucune ingérence dans leur propos?
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Auteur |
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Bobon Jean Brauner Françoise Brauner Alfred Debruille J.P. Sizaret Pierre Wiart Claude |
Référence |
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RR19733-02 Expression et Signe, n°3, 1973 |
Catégories |
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Cinéma Arts pluriels Psychopathologie de l’expression |