De l’arriération et de l’architecture

Il paraît du bon sens de dire actuellement que l’architecture de collectivité doit être définie essentiellement à partir des commodités d’ha-spécifique pour les membres de la collectivité.
Mais, de même que l’uniforme du hussard conserve longtemps après qu’il ne soit plus à cheval nombre d’accessoires fort utiles à qui montait mais sans intérêt pour qui utilise des collectivité conserve parfois, sans le savoir, des formes en relation avec des fonctions disparues.
C’est là une première réflexion à faire sur le poids de la collectivité qui, lorsqu’elle vit et perdure sous la forme ou la raison sociale d’institution, charrie avec elle les scories de son passé et les impose à qui la « loge » de manière formulée ou informulée.
Ce qui veut dire aussi que mon choix, si choix il y a, est caricatural, la collectivité instituée charriant plus encore que l’habitat autonome, dans une collectivité sociale cette fois et non pas institutionnelle, des contraintes inconscientes parfois nostalgiques.

Auteur
Benoît G.
Référence
RR19742-03
Expression et Signe, n°2, 1974
Catégories
Architecture
Histoire
Psychanalyse
Psychiatrie
Enfance