Je remercie tout d’abord Jean-Philippe Catonné, organisateur de ces journées, et BrunoTournaire Bacchini, pour cette invitation à venir vous parler d’une expérience institutionnelle.
Je dois vous dire d’entrée de jeu, que je me sens quelque peu décalé : j’ai cessé mes fonctions l’an dernier, après avoir œuvré — si je puis dire — plus de trente ans sur ce secteur, dont 18 années au Centre de jour. Ce n’est pas un bilan, mais cela en a l’air, une petite musique, une mélodie un peu mélancolique ? Musique ? Mélodie ? Voilà, nous sommes déjà dans quelque écho avec la culture, qui a toujours été pour moi un des fils ayant guidé ma pratique. Culture, tant au sens large, freudien pourrait-on dire, Kultur Arbeit, qu’au sens de la création. La culture est pour moi indissociable de la folie, tel est l’axe que je soutiens notamment au sein du «Collectif des 39 », que j’ai contribué à fonder en décembre 2008 avec des amis proches, après le sinistre discours du président de la république de l’époque.
En ce sens, l’argument qui nous est proposé par Jean-Philippe Catonné, correspond en tous points à ce qui a constitué, orienté ma pratique au centre de jour.
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Auteur |
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Paul Machto |
Référence |
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RA005-18 Art, Santé mentale et Citoyenneté Journées de Printemps 2014 |
Catégories |
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Psychiatrie Éthique Théâtre Dispositif de médiation |