La mort, dernière frontière ?

Frontière biologique infranchissable ou simple barrière poreuse, la mort hante depuis toujours l’humanité avec la question du sens de la vie et de l’au-delà. L’universalité de l’art funéraire et du culte des défunts dans les religions rappelle à l’homme sa précarité et sa vanité face à son destin de mortel. Les croyances sur la résurrection des corps, le paradis et l’enfer, la réincarnation, les revenants et l’immortalité de l’âme, présentent la mort comme un simple passage pour un ailleurs, tandis que les tenants du matérialisme reposent sans cesse la question de la nature de cette frontière et s’interrogent sur la liberté de l’homme de la dépasser. Controverse sociétale, le suicide assisté et l’euthanasie sont à l’ordre du jour.
Dans le domaine de l’art, les temples, les pyramides, les mausolées, comme les sculptures des gisants, des transis, ainsi que les peintures de la Renaissance et du baroque représentent la mort comme gage d’éternité. À l’opposé les peintres, les dramaturges, les romanciers et cinéastes du réalisme reposent quant à eux la question de sa transgression. Quelles frontières ces diverses représentations traversent-elles ? Quelles réponses possibles sachant que nul n’a pu transcrire l’événement de sa mort ? Puisque le mystère de la porosité ou de l’étanchéité de cette frontière nous dépassera toujours, « feignons d’en être l’organisateur » et sachons écouter ce que chacun peut en dire.

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Auteur
Luc Massardier
Référence
RA021-07
Frontières
Journées de Automne 2023
Catégories
Anthropologie
Religion
Sociologie
Histoire
Littérature
Peinture