L’homme naît prématuré. C’est dire qu’il a besoin. Nourriture, chaleur, bonne température, soins corporels, propreté, tout cet ensemble qu’on appelle le maternage est vital.
Mais peut-on réduire les demandes de l’enfant à ce niveau du besoin et l’enfant se réfère-t-il seulement à cet autre, nourricier, protecteur, etc. ?
Les expériences de Frédéric II au XVIIIème siècle montrent d’une façon sauvage mais éclatante qu’un enfant nouveau-né. satisfait quant à ses besoins. meurt d’être privé des échanges de la parole. On raconte qu’il confia à des nourrices des enfants nouveau-nés. Il demanda à ces femmes de leur prodiguer tous les soins corporels nécessaires. nourriture, propreté, confort, etc. Mais il convint avec elles que les nourrissons seraient exclus de toute relation de parole. Il leur était interdit de prononcer un seul mot devant les enfants. Selon la Chronica Salimbenes. l’empereur Frédéric II se serait demandé dans quelle langue s’exprimeraient des enfants qui n’auraient jamais entendu parler. Serait-ce le latin, le grec, l’hébreu ou leur langue maternelle ? Cette expérience barbare montra que tous les enfants placés dans ces conditions moururent à plus ou moins brève échéance.
De nos jours, on a décrit chez les jeunes enfants un état morbide que l’on a appelé « l’hospitalisme ».
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| Auteur |
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| This Claude |
| Référence |
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| RR19742-08 Expression et Signe, n°2, 1974 |
| Catégories |
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| Esthétique Psychanalyse Sociologie Architecture Enfance |



