Il y a des lieux pour dessiner et peindre, des « ateliers » où tout s’organise en fonction de ce mode d’expression spécifiquement humain, bien que non verbal, l’expression graphique. Des controverses peuvent s’élever autour de la méthode ou du but recherché : art, occupation, expression, création… A chaque lieu sa méthode, chacune se voulant, en fin de compte, thérapeutique, et chacune l’est peut-être, même si, comme il arrive souvent, ce qui se pratique effectivement s’éloigne sensiblement de la méthode et de la ligne théorique à laquelle on entend se référer.
Pour nous, fort peu au fait de l’esthétique, béotiens, hélas, en matière d’art ou d’expression artistique, peu désireux de surcroît — ou peu capables ? — d’ériger une pratique au rang de « méthode « , il s’agit simplement d’offrir au malade un lieu de rencontre, un lieu où sont offerts, accessibles à la main comme au regard, quelques matériaux lui permettant — s’il le désire – d’avoir recours à d’autres moyens d’expression que la parole.
C’est le patient qui a le choix entre la parole ou d’autres moyens non verbaux d’expression, peinture, dessin, modelage : « la seule chose importante est… qu’il fasse ce qu’il a envie de faire, en toute simplicité, pour son propre plaisir, et sans fausse honte ».
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| Auteur |
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| Duflot J.-P. Duflot C. |
| Référence |
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| RR19754-06 Expression et Signe, n°4, 1975 |
| Catégories |
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| Phénoménologie Psychiatrie Arts plastiques Étude de cas Dispositif de médiation |



