La présente étude tente de faire l’analyse de la production du dessin associatif (automatique), pour montrer en quoi se spécifie la relation transférentielle du sujet dessinant à son observateur et les formes qu’elle prend au travers du dessin et des verbalisations qui s’y rapportent.
analyse de la production d’un dessin associatif
Nous appelons dessin associatif ou automatique un dessin commenté sans a priori, l’intention du dessinateur naît de ce qui est fait et change en fonction de ce qui se déroule sur la feuille dans un mouvement d’aller et retour entre le fait et le vu.
La production d’un dessin associatif divise le sujet selon trois oscillations:
La première entre la qualité du faire et l’image iconique, entre le Réel et l’Imaginaire.
Les variations qualitatives d’un graphisme sont les traces du jeu pulsionnel, mouvements du corps, sensations rétiniennes; le sujet qui l’éprouve est dans le Réel. Lorsque de ce vécu de la pure qualité, du plaisir éprouvé dans l’agir, il passe à la projection d’une image, se produit un clivage entre le Réel et l’Imaginaire: il ne peut simultanément percevoir les variations qualitatives de son dessin et l’image iconique. il ne peut qu’osciller. Ce clivage trouve son origine dans la structure du stade du miroir (2). Tel hébéphrène en cours de dynamique fait surgir de son habituel graphisme informel un personnage, à nos yeux, d’une rare virtuosité.
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| Auteur |
|---|
| Vermeersch P. |
| Référence |
|---|
| RR19781-03 Expression et Signe, n°1, 1978 |
| Catégories |
|---|
| Étude de cas Dessin Dispositif de médiation Enfance Psychanalyse |



