Le dessin et le squiggle – on peut rendre le sens de ce dernier par graphisme inducteur – occupent une place privilégiée dans la communication qui s’instaure entre l’enfant ou l’adolescent et le thérapeute au cours de l’entretien.
La création graphique situe sa motivation à différents niveaux : dans la relation, elle peut être utilisée par l’enfant comme moyen de valorisation mais aussi, dans l’échange qui la sous-tend, elle peut lui permettre de gratifier un interlocuteur qui lui porte intérêt, lui evitant de « s’endetter » à son égard.
Le dialogue va le plus souvent prendre rapidement une torture plus subtile en même temps qu’il devient plus authentique, l’enfant
met à sa disposition une écoute privilégiée et avertie, en même temps qu’il lui offre une disponibilité inhabituelle pour s’exprimer.
Ainsi, par l’intermédiaire de son système de référence au monde, constitué au travers de ses expériences socio-culturelles et pédagogiques, utilisant les possibilités de réalisation que lui permet son acquis instrumental et cognitif, va-t-il, dans l’ambiance rassurante de l’entretien, pouvoir laisser émerger un certain nombre de fantasmes. Le symbolisme que ceux-ci vectent permettra un repérage des positions conflictuelles et d’apprécier sa maîtrise dans cette mise à l’épreuve particulière de la réalité.
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| Auteur |
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| Scharbach Hughes |
| Référence |
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| RR19741-04 Expression et Signe, n°1, 1974 |
| Catégories |
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| Pédopsychiatrie Dessin Jeu Étude de cas |



