La structuration de l’espace à trois dimensions et la perception de la forme par les jeunes enfants de 4 à 5 ans

Problématique et objet de la recherche

L’enfant peut-il structurer l’espace d’une manière différente de celle qui lui est proposée habituellement ?
Des jeux architecturaux sont élaborés et présentés à des enfants de 4 à 5 ans dans une classe d’école maternelle : jeux à échelle réduite, jeux à échelle grandeur nature.
Les performances géométriques de ces jeux autorisent des combinaisons spatiales “ non orthonormées « , c’est-à-dire différentes de celles habituellement « vécues » par l’enfant dans le cadre bâti.
Questions :

Les performances géométriques  » non orthonormées  » des jeux architecturaux sont-elles ou ne sont-elles pas utilisées ? Si oui. quelle est leur importance dans le perçu des espaces ?

Existe-t-il un parallélisme entre la perception des éléments échelle réduite et des éléments échelle grandeur nature pendant l’utilisation de ces derniers?

Quels sont les mécanismes perceptifs mis en jeu ?

Quelles sont les conduites et formes d’appropriation des sujets au cours des expérimentations ?

A échelle grandeur nature existe-t-il une relation entre l’organisation et la représentation des espaces et la façon dont ces espaces sont construits et/ou explorés ?

Peut-on observer certaines analogies entre l’élaboration, la perception des espaces, et l’expression de certaines conduites stéréotypées résultantes du vécu spatial, consécutif au mode d’habitat du sujet?

Auteur
Gruais M.
Référence
RR19751-05
Expression et Signe, n°1, 1975
Catégories
Cas cliniques
Dispositif de médiation
Enfance
Éducation