Le propre du geste graphique est de s’imprimer, de laisser sa trace dans un espace donné en l’organisant dans un mouvement qui lui est spécifique. Pour le dessin, tout se passe comme si la feuille de papier représente le milieu dans lequel le dessinateur prend lui-même place.
On peut, à partir de cette activité motrice par laquelle la personnalité du sujet se matérialise à la fois dans ses dimensions projectives et expressives, considérer l’emplacement du dessin sur la feuille comme un aspect structural de base du test de Machover (D.A.P.). La manière dont l’espace graphique s’y découpe est particulièrement riche en significations, car elle est en même temps fonction du geste graphique et de la projection de l’image du corps.
L’importance du corps comme centre d’élaboration des références spatiales fondamentales est bien reconnue. La construction de l’espace se fait à partir de synthèses élémentaires des sensations kinesthésiques et visuelles, des impressions proprioceptives et tactiles, du tonus musculaire, etc. Elle reste invariablement tributaire d’une relation affective de base de la » position » que l’individu occupe dans le monde. Ainsi donc, l’étude de cette dimension du dessin est possible à partir d’une interprétation de la valeur symbolique de l’espace.
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Auteur |
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Abraham Ana |
Référence |
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RR19731-04 Expression et Signe, n°1, 1973 |
Catégories |
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Évaluation Psychologie Enfance |