Table ronde. La créativité de groupe d’enfants

J’aurais voulu aller bien plus avant dans l’étude de l’expérience de Monsieur Sarthou et de ses collaborateurs. Mais, auparavant, il faudrait pouvoir partager le vécu qui a été le leur dans l’évolution des faits.
Je voudrais simplement, dans ces quelques lignes, faire part de certaines réflexions.
Inviter des enfants à exprimer leurs fantasmes est le rôle thérapeutique des praticiens de la relation, de ceux dont le métier est de répondre à une demande d’aide.
La Pédagogie (au sens institutionnel du terme) s’est souvent penchée, et le fait encore, sur le droit qu’elle a de laisser l’enfant exprimer son message sans le frein rationnel de la pensée adulte.
La problématique pédagogique oscille ainsi entre un laisser-faire qui risque de devenir un laisser-aller, et une certaine rigueur qui peut devenir une certaine rigidité.
La première question est de se demander si l’expérience de Monsieur Sarthou est une pédagogie qui a su concilier le message fantasmatique de l’enfant, ou s’il s’agit, hors les murs de l’école, d’une expérience où l’orientation thérapeutique est dominante, pour ne pas dire exclusive.

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