Le dessin de la famille, de plus en plus utilisé en psychiatrie de l’enfant, est susceptible de fournir au clinicien des indications précieuses sur les relations entre l’enfant et son entourage, et sur les déficits, distorsions et avatars de ces relations. Mais surtout il exprime la manière originale qu’a l’enfant de vivre ces relations, de percevoir le monde et les autres de se situer, se projeter ou se différencier dans cet espace physique et social. C’est pourquoi il convient de souligner la notion de schéma corporel comme une dimension profonde et primordiale dans l’analyse du dessin de la famille.
- Le dessin de la famille comme test projectif — Normes de passassion principes d’exploitation.
Rappelons tout d’abord que cette épreuve, plus qu’un simple dessin spontané, constitue un véritable test projectif, qu’elle doit donc être effectuée selon des normes de passassion précises et donner lieu à une exploitation systématique et rigoureuse.
Plus qu’un dessin libre, ou qu’un dessin imposé sur un thème impersonnel (tel le dessin du bonhomme), le dessin de la famille constitue une épreuve projective, qui concerne directement les problèmes relationnels de l’enfant — qu’ils soient ou non perceptibles à sa conscience — et va engager plus profondément son adhésion ou sa résistance à la conduite d’expression graphique qui lui est proposée.
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Auteur |
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Louis Crocq et Melle. Suziot |
Référence |
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RE1968-05 Supplément de l’Encéphale |
Catégories |
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Psychologie Dessin Enfance Évaluation |