Résister pour mieux dialoguer

La résistance résiderait-elle dans « l’horrible mouvement de l’immobilité », paradoxalement convoquée par les forces protagonistes projectives qui l’auront provoquée ?
Car donner de la voix ne signifie pas forcément se faire entendre ni comprendre. Pour saisir à quoi ressemble ce mouvement, tantôt tsunami émotionnel, tantôt étang gelé, nous chercherons à identifier ce qu’il révèle en termes de perspectives et d’interrogations sur la mise en œuvre et la pratique de l’art-thérapie.
Chaque thérapeute, chaque artiste, chaque patient a rencontré ce qui résistait en lui-même. Les clivages institutionnels, les grilles d’évaluation ou les diagnostics des médecins s’en accommodent difficilement. Le réel se confronte à la forme que prennent ses structures en s’élaborant pour s’enraciner dans les structures de l’œuvre en train de se faire.
Les réalités de la clinique art-thérapeutique sont plurielles et paradoxalement contradictoires. Le phénomène de résistance se manifeste dans le refus / l’impossibilité d’une délivrance de la parole qui peut s’entendre comme besoin de s’isoler pour se retrouver face à soi-même et à ses propres instances psychiques.
Dans la clinique art-thérapeutique, la résistance et le trauma qui l’a déclenchée peuvent être accueillis. Le processus de création prend alors toute sa place, et l’illusion thérapeutique commence à fonctionner à travers l’œuvre comme « médium malléable » que la personne a choisi avec soin de nous représenter.
Je choisis ici de vous présenter quelques fenêtres d’expériences d’animation de groupes en m’intéressant à la dynamique générée par son processus d’agrégation.

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Auteur

François Schneider

Référence
RA020-10
Résistance
Journées de Printemps 2023
Catégories
Art-thérapie
Dispositif de médiation
Peinture
Cas clinique