Les dessins d’enfant retiennent habituellement l’attention en raison des informations qu’ils transmettent : le dessin est saisi comme un message. Il est inutile de rappeler l’intérêt clinique de ce mode de communication. Mais comme tout système sémantique, l’activité graphique obéit à des lois de composition dont on peut dégager une structure spécifique, une sémiologie du dessin au sens saussurien du terme. Or l’élaboration du langage graphique comme celle de la langue parlée peut être altérée. Certains troubles tiennent à des anomalies dans l’utilisation des signes. Chez les enfants psychotiques, par exemple, les bizarreries graphiques
sont à rapprocher des néologismes, des jeux de mots, des déformations, des maniérismes que l’on observe dans le langage parlé. D’autres trou blés tiennent à une déficience de l’élaboration des signes. Il y a retard dans l’expression graphique comme il existe un retard du langage. L’exemple le plus caractéristique est donné par les débiles mentaux dont le dessin est pauvre et maladroit Normalement l’enfant enrichit son < vocabulaire de formes > de différentes manières. Il modifie (accidentellement ou intentionnellement) un schème constitué et crée ainsi un signe graphique nouveau, attaché à un signifié particulier. Parallèlement.
Pour lire le texte complet s’inscrire ou se connecter
Auteur |
---|
Hallut R. Wildlöcher Daniel |
Référence |
---|
RR19714-02 Expression et Signe, n°4, 1971 |
Catégories |
---|
Pédopsychiatrie Dessin Évaluation Enfance |