De la perte d’une petite chose qui change tout

Gillis Alain

Lorsque la jeune patiente de Blankenburg, Anne, distingue dans l’ensemble de ses troubles un trait fondamental qu’elle désigne comme « la perte de l’évidence naturelle »,elle isole un élément essentiel de la schizophrénie à partir de la forme hébéphrénique. Cette forme pauci-symptomatique n’empêche pas le patient de réfléchir à ses troubles : il…

De l’étranger au Musée égaré

Granier François

Nous rapportons les écrits d’Alain, ancien sujet catatonique, car nos Journées doivent aussi donner la parole aux patients. Nous y gagnons par la pertinence des illustrations qu’elle apporte à la théorie. Ses écrits décrivent d’abord l’effondrement dans la psychose, puis la reviviscence par la création, car depuis il est devenu…